Bismilahi Rahmani Rahim. Je commence tout d’abord en rendant grâce à Allah le tout puissant, l’omniprésent, l’omnipotent et l’omniscient ; à son prophète serviteur et ami, le souverain Mouhamed (PSL) qui est l’essence des bienfaits, la lumière des cœurs, la source de la miséricorde divine et le bien aimé d’Allah (loué soit il) ; à son serviteur, fils spirituel du prophète Mouhamed, le détenteur des secrets de l’univers, l’intermédiaire direct entre le prophète de l’islam et les autres prophètes, la source du pouvoir absolu, l’essence des mystères, le pourvoyeur des lumières, le dirigeant du gouvernement d’Allah, le Khalif de « Al-bast », je voudrais nommer son excellence Mawlaya Cheikh Ahmed ibnou Mouhammad At-tijani Cherif (RTA).
Mes chers frères, je voudrais vous faire part de l’histoire d’une lumière qui s’est propagée dans les cœurs et les âmes par la grâce de Cheikh Tijani Cherif.
· La salatoul fatiha tire son originalité dans la source sacrée de « Al-bast ». C’est une lumière vivifiée dans sa forme métaphysique par Allah le créateur des êtres. Cette lumière est représentée comme une forme d’étoile dont chacune de ses cinq (5) branches était habitée par un « oulouhiyaat » c’est-à-dire un scintillement de la lumière divine.
· La branche numéro 1 de cette étoile commandée par « l’oulouhiyaat » Allahou était composée de deux mers lumineuses : « Asshadjaratine Moubarakatine » (la lumière du fruit sacré) et l’autre mer dans une station de « Arch » appelée « zaytounatine » (l’olivier par excellence). A l’intérieur de cette branche lumineuse, étaient assis 10 milliards de « malayikas » (anges) entourés par un cercle de clairons de 201 « nawaamiss » (anges gardiens du cercle restreint) dans lequel retentissait la voix de l’excellence (Allahoumma salli alaa sayyidina mouhammadine il faatihi limaa oughlikha). Cette lumière que dégageait cette branche constituait une boule de lumière qui submergeait la mer lumineuse de « Al-bast » appelée « bahroul kanzi ».
· Dans la deuxième branche de l’étoile, on pouvait voir un gigantesque torrent de lumière qui emportait avec lui les 313 prophètes envoyés et chacun avait dans sa main une bouteille avec laquelle, il puisait dans la lumière du torrent où on pouvait lire des écritures en or « Wal khaatimi limaa sabakha ». Cette lumière se déversait sur une mer dont ses eaux sont composées de 25 milliards de rayons lumineux. Chaque rayon est tenu par un ange qui chantait les gloires du prophète en ces termes « Maa kaana Mouhammadane abaa ahadine mine ridjaalikoum wa laakine rassoulallaahi wa khaatimine nabi-iine wa kaanal laahou bi koulli chay-ine aliime ». Et ces sons résonnaient dans tout l’univers de « Al-bast » où on pouvait apercevoir à chaque mélodie la face cachée d’Allah projeter une lumière vers le sommet de sa case.
· Dans la troisième branche de l’étoile se trouvait un appartement de 300 chambres et dans chaque chambre, retentissait le zikr « An-naassiril hakhi bil hakhi », 30 « malayikas » (anges) étaient assis dans chaque chambre et leurs voix surplombaient toute l’atmosphère de « Al-bast » dans laquelle on pouvait voir le nom du prophète Mouhamed écrit en or sous le pseudonyme de Seydi Ahmed.
· Dans la quatrième branche de l’étoile, circulait un ange qui avait dans ses mains trois milles pièces de métal en or et dans chacune de ces pièces de métal, on pouvait lire une lettre écrite en diamant « Wal haadi ilaa siraatikal moustakhiime » ; des anges au nombre incalculable sortaient de ces pièces d’où s’était nichée une vingtaine de mers lumineuses aux couleurs rouges qui prenaient leurs sources dans un horizon de « Al-bast » appelé « nourou rahmati » (la lumière de la miséricorde).
· Dans la cinquième et dernière branche de l’étoile, on voyait une montagne de lumière qui tournait autour d’un puits. Il y’avait au-dessus de la montagne un homme d’une vingtaine d’années qui était assis en train de regarder un phénomène étrange (cet homme était Mouhammad Damrawi). Dix milles anges faisaient comme se laver dans le puits et sortir ensuite, un autre nombre incalculable entrait à son tour et puisait l’eau du puits qui ressemblait à une lumière verte qu’on pouvait entendre chanter « Wa âlaa aalihi hâkha khadrihi wa mikhdaarihil âziime ».
On voyait l’étoile vibrer avec ses cinq branches au rythme des anges qui entonnaient en chœur la même chanson que la lumière.
Un homme d’une soixantaine d’années au visage rayonnant me disait : voici une salat qu’aucun des êtres ne pouvait réciter sans que son n’explose. Et c’est là que j’ai vu un homme étrange sorti d’un tunnel qui plongeait le paroxysme de la case, entouré par cinq différentes mers dont chacune prenait sa source dans un lieu différent de l’autre.
La première dans la mer de la lumière divine « bahroul Oulouhiyaat ». La deuxième prenait sa source dans la mer de la prophétie « bahroul Nabawiyaat ». La troisèeme dans la mer de la lumière « bahroul Miftaah ». La quatrième dans la mer de la pureté « bahroul Kounouz » et la dernière dans la mer du pouvoir « bahroul kanzi ».
Cet homme se dirigeait vers le sommet de la case, il avait l’apparence humaine, âgé de 40 ans, la lumière ruisselait de son front, ses beaux cheveux étincelaient, sa démarche étaient rapide ; il avait l’air d’une personne de caractère exceptionnel, l’odeur de parfum que son corps dégageait était plus délicieux qu’un musc ; il était vêtu d’un manteau rouge qui ressemblait à un soleil entrant en collision avec une lune en fusion, ses yeux étaient d’un blanc limpide et d’un noir sans trace ; lorsqu’il vous regardait c’était comme une lampe qui dégageait dix milles watt par tierce.
Il avançait d’un pas assuré et arrivait près de l’étoile avec ses cinq miraculeuses branches, il la prit dans ses mains et s’exclama : « Je suis le Cheikh At-tijani, détenteur de cette salat appelée ‘’salaatoul fatiha’’. Tous ceux qui récitent à l’intérieur des branches de cette étoile, le font sous mon ordre ; je suis le Khalif de Dieu et du prophète Mouhamed (PSL) dans tout, et tous ceux qui doivent venir ici passeront par moi parce que je suis la porte de la bénédiction divine et de la lumière du prophète Mouhamed(PSL) ». C’est en ce moment qu’un homme qui avait une soixantaine d’années sort de la case et dit : « par la lumière divine, tout ce que cet homme a dit, relève de la véracité divine, je l’approuve et le garantit ». Ensuite l’homme qui n’est autre que le prophète Mouhamed (PSL) se dirigea vers Cheikh Tijani et à deux ils révélaient le « Zikr » caché.
« Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine il fatihi limâ oughlikha wal khaatimi limaa sabakha An-naaçiril hakhi bil hakhi, wal haadi ilaa çiraatikal moustakhiimi wa alaa aalihi hakha khadrihi wa mikhdaarihil aziim ».
C’est ainsi qu’une gigantesque boule de lumière éclate l’étoile en cinq (5) morceaux dans lesquels on pouvait lire :
- Premier morceau : Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine il fatihi limâ oughlikha.
- Deuxième morceau : Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine wal khaatimi limaa sabakha.
- Troisème morceau : Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine An-naaçiril hakhi bil hakhi.
- Quatrième morceau : Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine wal haadi ilaa çiraatikal moustakhiimi.
- Cinquième morceau : Allâhouma çalli alaa sayyidinaa Mouhammadine wa alaa aalihi hakha khadrihi wa mikhdaarihil aziim.
Et ce sont les cinq morceaux qui se sont étincelés dans le monde « ghayb » provoquant ainsi des milliards d’années plus tard une flamme de lumière que Cheikh Tijani a demandée à « Khoutboul Akhtaaboul Kabîr » sur son ordre de montrer cette flamme à Mouhammadoul Bikri après que celui-ci a passé 22 ans dans une retraite spirituelle sous terre. Et c’est ceci l’histoire vraie de l’origine de la « Salaatoul Fatiha » que notre bien aimé et maître Mawlaya Cheikh Tijani Cherif a utilisé pour embellir le monde de la miséricorde divine et d’une lumière sans égale que toutes les âmes saintes devraient forcément goûter pour pouvoir assister à la « Khadaratoul Ilaahiya ».
Je vous remercie, que le grand Cheikh vous bénisse énormément « inchaAllah » par la bénédiction du prophète Mouhamed (PSL).